de si loin ces quelques mots
venus habiller mes jours ont gardé la saveur l’étreinte familière de l’ami qui ravive tous les seuils à venir
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déprise des rives du jour j’écoute
aux portes du silence pieds nus je voudrais garder pour moi cette brassée d’oiseaux qui dénouent l’hiver confier son chagrin
au chant de l’écume et désamarrer la déferlante d’azur comme une eau vive au seuil de l’été c’est ici
qu’il multiplie la paille du jour jusqu’au basculement des saisons le 18 février 2020 dans un souffle je lui donne la profondeur du temps
il s'abandonne ses paumes sont mon partage et j'ombre chaque soir du feu de son nom un siècle une heure je le prolonge au-delà de moi-même je dis l’exacte chute le temps retourné
je flirte l’abîme entre mes lèvres je retiens l’orage demain doit être démentiel je me mets hors d’atteinte j'ai toute la nudité de la nuit au creux des mes paupières et des marées d'étoiles qui filent entre mes doigts mes mains sont muettes je suis maintenant aux racines d'une mise à jour |